Biographie de Pietro Mennea
Né à Barletta (Bari) le 28 juin 1952, il mourut à Rome le 21 mars 2013 ; il mesurait 1,79 m sur 68 kg. Coach : Carlo Vittori. Présence de l’équipe nationale : 51. En 1979 détenteur du record du monde du 200 avec 19.72. Champion olympique (1980) en 200, champion d’Europe (1978) en 100 et (1974 et 1978) en 200.
Diplômé en comptabilité et éducation physique, diplômé en sciences politiques. Suivi au début par le Prof. Mascolo, il est rapidement passé de la distance moyenne à la vitesse. Auparavant, il avait joué un peu de football. Dans sa première année en tant que junior, il est allé à l’équipe nationale, et dans sa deuxième année, il a remporté le titre italien sur 200. Le professeur Vittori l’a pris en charge depuis la saison 1971, lorsque Pietro a remporté le 200 aux Jeux Méditerranéens et l’Absolu. En 1972, il monte sur le podium aux Jeux Olympiques, en 1973 il gagne à l’Universiade, en 1974 aux Championnats d’Europe, et en 1975 aux Jeux Méditerranéens et à l’Universiade. Sa meilleure période de quatre ans s’étend de 1977 à 1980, date à laquelle il devient le meilleur duecentiste de la planète, avec un record mondial de 19,72 à l’Universiade de Mexico en 1979 (vent de 1,8 mètre) et une victoire olympique en 1980 à Moscou où il s’impose dans une finale furieuse contre les Allan Wells (20,19 contre 20,21 en Écosse). Il s’est ensuite retiré pendant près de deux ans, revenant aux courses à la fin de 1982, et en était encore le protagoniste, depuis l’hiver 1983 (record du monde en salle de 200). Il a pris sa retraite à la fin de 1984, est revenu à la course à la fin de 1987 et a participé à ses cinquièmes Jeux Olympiques à Séoul. Il a beaucoup fait progresser les records nationaux : sur 100 jusqu’à un manuel 10.0 (Milan, 1972) et 10.01 (Mexique, 1979), record européen. Il était également capable de 45,87 (1977) dans le 400. Ses “rayures” les plus impressionnantes sont celles qu’il a réalisées aux Championnats d’Europe de 1978 à Prague : entre préliminaires et finales, 10 courses en six jours, avec un extraordinaire 44,4 au dernier effort, une fraction du 4×400, et comme après les Jeux Olympiques de Moscou (1980) : 8 courses de 200 en une cinquantaine de jours, en Europe et en Extrême-Orient, toujours gagnantes, avec 20,07 de moyenne. Il a ensuite eu une brillante carrière politique et professionnelle, au Parlement européen.